L’OMM et l’OACI renforcent leur coopération dans le domaine de la météorologie aéronautique et dans des domaines connexes

Le Secrétaire général de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), Juan Carlos Salazar, et le Secrétaire général de l'Organisation météorologique mondiale (OMM), Celeste Saulo, ont récemment signé une mise à jour de leur accord, qui vient renforcer la collaboration de longue date entre ces deux organisations.

L'OACI et l'OMM, toutes deux des agences spécialisées des Nations Unies, collaborent officiellement depuis 1954. Après 70 ans de coopération fructueuse, cette dernière mise à jour, officialisée par un mémorandum d'entente, définit le cadre de la coordination, de la coopération et de la collaboration qui se poursuivront dans le domaine de la météorologie aéronautique et dans d'autres domaines, comme les incidences de l'aviation sur l'environnement et les effets des changements climatiques sur l'aviation.

Le Chef de la Section de l'exploitation et de l'infrastructure des aéroports de l'OACI (Montréal), Yong Wang, a fait remarquer que « cette mise à jour de l'accord arriv[ait] à point nommé étant donné que le secteur de l'aviation s'emploie à moderniser la gestion du trafic aérien mondial par la gestion de l'information à l'échelle du système ».

Le Chef de la Division des services à l'aviation de l'OMM (Genève), Greg Brock, a quant à lui souligné qu'« une utilisation plus intégrée et plus intelligente de services de renseignement météorologique et climatologique rentables et axés sur le client, lesquels sont nécessaires pour assurer un transport aérien sûr, efficace, économique et respectueux de l'environnement, sera essentielle pour faire face aux changements climatiques et aux phénomènes météorologiques extrêmes plus fréquents ».

La mise à jour de l'accord aidera les deux organisations à mieux répondre aux besoins des États membres de l'OACI, des membres de l'OMM et des intervenants dans les domaines de la météorologie et de l'aviation œuvrant dans les secteurs public ou privé. L'accord sera revu tous les cinq ans et actualisé au besoin pour en garantir la pertinence et l'efficacité.