Montréal, le 24 novembre 2023 – Durant la troisième Conférence de l’OACI sur l’aviation et les carburants alternatifs (CAAF/3), tenue du 20 au 24 novembre 2023 à Dubaï (Émirats arabes unis), le secteur de l’aviation internationale a franchi un cap important en vue d’accélérer sa décarbonation.
En adoptant un nouveau cadre mondial de l’OACI pour les carburants d’aviation durables (SAF), les carburants à plus faibles émissions de carbones (LCAF) et autres énergies plus propres pour l’aviation, l’OACI et ses États membres sont convenus de s’efforcer de réaliser une vision ambitieuse mondiale et collective pour la réduction des émissions de CO2 dans l’aviation internationale de 5 % d’ici 2030, par rapport à un taux nul d’utilisation d’énergie plus propre.
Les éléments clés de ce cadre sont notamment une vision collective pour la transition vers une énergie propre, des fondements réglementaires harmonisés, l’appui aux initiatives de mise en œuvre et un accès amélioré au financement pour les initiatives y relatives afin qu’aucun pays ne soit laissé de côté.
Pour réaliser cette vision, les circonstances particulières et les capacités respectives de chaque État détermineront sa capacité à contribuer à la vision selon son propre calendrier national, sans fixer d’obligations ou d’engagements particuliers sous forme d’objectifs de réduction d’émission.
« Le rôle du cadre est de contribuer à accélérer la mise au point et le déploiement des SAF, LCAF et autres énergies plus propres pour l’aviation à l’échelle mondiale, en offrant notamment davantage de clarté, de cohérence et de prévisibilité à toutes les parties prenantes, y compris celles qui évoluent hors du secteur de l’aviation », a souligné le Président du Conseil de l’OACI, Salvatore Sciacchitano.
« Les investisseurs, les gouvernements et d’autres acteurs ont tous besoin d’une plus grande certitude concernant les politiques, les réglementations, le soutien à la mise en œuvre et les investissements nécessaires, de sorte que tous les pays aient la même chance de contribuer à, et de tirer parti de, l’élargissement de la production et de l’utilisation de ces carburants et des réductions d’émissions que ces derniers devraient permettre d’obtenir. »
Le Secrétaire général de l’OACI, Juan Carlos Salazar, a par ailleurs noté que « la réalisation de la réduction à zéro des émissions nettes de carbone d’ici 2050 nécessitera des investissements et des financements considérables et soutenus au cours des prochaines décennies. Nous devons en outre offrir un soutien et un renforcement des capacités fiables et accessibles aux États ayant des besoins particuliers, et qui en seront tributaires pour pouvoir apporter leur contribution. »
Le cadre de l’OACI appuiera la transition vers une énergie propre du secteur de l’aviation, qui est nécessaire pour réaliser l’objectif actuel de zéro émission nette de carbone d’ici 2050, objectif qui a été adopté en 2022 par l’Assemblée de l’OACI. Il a été conçu pour envoyer un signal fort aux investisseurs publics et privés, ainsi qu’aux producteurs de carburant, concernant les possibilités de soutenir pleinement, et de libérer le potentiel de la transition énergétique du secteur de l’aviation.
Ressources pour les rédacteurs
Troisième Conférence de l’OACI sur l’aviation et les carburants alternatifs (CAAF/3)
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