Comme suite à la récente ratification par le gouvernement turc de la Convention sur la répression des actes illicites dirigés contre l’aviation civile internationale (Convention de Beijing), l’OACI avait annoncé que celle-ci entrerait en vigueur le 1er juillet.
Le nouveau traité international contribuera à moderniser et à renforcer le cadre juridique de la sûreté de l’aviation, notamment grâce à la criminalisation de divers actes terroristes.
Pour marquer le dépôt de l’instrument de ratification de la Turquie qui a entraîné l’entrée en vigueur de la Convention de Beijing, la Secrétaire générale de l’OACI, Mme Fang Liu, a accueilli une cérémonie commémorative, le 14 juin 2018, au siège de l’OACI, à laquelle ont assisté M. Ali Riza Çolak, ambassadeur et Représentant de la Turquie au Conseil de l’OACI, et M. Jiefang Huang, Directeur des affaires juridiques et des relations extérieures de l’Organisation.
« En criminalisant un certain nombre d’actes qui constituent des menaces nouvelles et émergentes pour l’aviation civile, dont leur préparation, cet instrument renforcera la capacité des États de prévenir la perpétration de ces infractions et d’en poursuivre et punir les auteurs », a expliqué Mme Fang Liu. « La Convention contribuera également à mettre en œuvre la Stratégie antiterroriste mondiale des Nations Unies, car elle enrichit le régime mondial de traités contre le terrorisme ».
Dans sa Résolution A39-10, adoptée en 2016, l’Assemblée de l’OACI priait instamment tous les États de signer et de ratifier cet instrument.
La Convention de Beijing modernise et renforce la Convention pour la répression d’actes illicites dirigés contre la sécurité de l’aviation civile, signée à Montréal le 23 septembre 1971 (Convention de Montréal, 1971), et le Protocole pour la répression des actes illicites de violence dans les aéroports servant à l’aviation civile internationale, complémentaire à la Convention pour la répression d’actes illicites dirigés contre la sécurité de l’aviation civile, faite à Montréal le 23 septembre 1971, signé à Montréal le 24 février 1988 (Protocole complémentaire, 1988).